Le non remboursement des prêts gouvernementaux

Les prêts Bounce Back offrent aux petites entreprises en difficulté jusqu’à 50 000 £ sans intérêt pendant les 12 premiers mois et le taux d’intérêt est de 2,5% pour les années suivantes.
De nombreux propriétaires de petites entreprises ne croient pas que le gouvernement les poursuivra en justice en cas de non-remboursement, ou d’autres encore craignent d’avoir fait faillite d’ici moins d’un an.
Selon le Business Banking Resolution Service , ce sont près de la moitié des petites entreprises (43%) ayant souscrit à des prêts d’urgence Bounce Back qui n’aurait pas l’intention de les rembourser. Si les prévisions s’avèrent exacte, les répercussions sur le budget de l’état seront importantes.

Le financement des programmes

Le programme Coronavirus Business Interruption Loan Scheme (CBILS) prend en charge jusqu’à 5 millions de livres sterling par petite entreprise et plus de 14 milliards de livres sterling pour les prêts Bounce Back. L’investissement est donc conséquent pour le trésor public ; ce qui pousse de nombreuses personnes au sein de HMRC et à la tête du gouvernement à se poser la question suivante.

Comment solutionner le problème des prêts non remboursés ?

Tout d’abord, il est essentiel de faire comprendre aux emprunteurs que, comme tout autre prêt, ils seront tenus de rembourser 100% de l’argent qu’ils empruntent dans le cadre de ces nouveaux programmes. La possibilité que des milliers d’entreprises soient poursuivies en justice pour des dettes n’étant pas envisageable ; des solutions alternatives doivent être trouvées.

Le remboursement des dettes par des fonds propres

En effet, 37% des entreprises ayant souscrit à ces prêts ont également déclaré qu’elles pourraient envisager d’échanger leurs dettes contre des fonds propres.

Cependant, selon HRMC, l’idée que le Trésor devienne actionnaire de milliers d’entreprises est difficilement réalisable. Une autre idée qui a émergé consiste en des prêts qui pourraient être transformés en un nouveau type de dette, à rembourser en fonction des performances financières. Cela empêcherait les petites entreprises en difficulté, de passer en faillite une fois la période de 12 mois sans intérêt expirée. Quelques idées sont donc déjà étudiées pour éviter les impayés et solutionner le problème… Mais quelle est celle qui sera la mieux adaptée et dans combien de temps sera-t-elle mise en place ?