La vraie expérience d’un investisseur immobilier
Nous allons vous raconter une histoire vraie, celle de Fabrice qui s’est lancé dans l’investissement
immobilier. Et très logiquement, l’histoire a commencé par la recherche du bien tant convoité.
Précisons tout de suite, que Fabrice n’avait aucune connaissance dans l’immobilier et n’avait que
très peu de temps à consacrer à cette activité.
Et comme la plupart des personnes, il a commencé par chercher un studio nu pour le mettre en
location. Alors bien entendu, pas n’importe quel studio : un studio bien placé, propre, avec peu de
travaux, et surtout une excellente rentabilité en perspective. Le genre de studio qui se trouve très
facilement, comme vous pouvez l’imaginer.
Bilan, au bout de 3 mois, il cherchait encore. Après encore quelques efforts, il finit par trouver un
bien correspondant à son projet.
A nouveau, il dû passer du temps afin de trouver le financement de son projet. Ensuite, son
financement bouclé, il est devenu l’heureux propriétaire investisseur de ce studio et c’est avec une
certaine fierté qu’il ouvrit la porte d’entrée et s’aperçut que son studio était vide et qu’il fallait partir
à la quête d’un locataire !
Quelques semaines plus tard, le locataire était installé lui aussi. Fabrice se voyait déjà serein quant à
la suite de l’opération.
Lorsqu’un dimanche matin de décembre, Fabrice reçut un appel de son locataire, agacé par une
panne de chaudière.
Cette situation était d’autant plus pénible que Fabrice habitait à 3 heures de route de son studio. La
seule solution était d’appeler un plombier chauffagiste en urgence.
La conséquence fût des frais supplémentaires et une érosion de la rentabilité, car les plombiers
chauffagistes qui interviennent le dimanche matin ne sont pas bon marché.
Les contraintes d’un investissement immobilier physique
Finalement, vous l’avez bien compris à la faveur de cet exemple : l’immobilier traditionnel présente
un certain nombre de contraintes…
En particulier, on peut citer :
- le temps à consacrer à trouver un bien avec une rentabilité correcte
- le temps à consacrer à la gestion du locataire et aux petits travaux de maintenance divers et variés
- le risque locatif tels que dégradation, impayé, départ anticipé du locataire
- les frais de gestion
Et n’oublions pas que le ticket d’entrée nécessite au moins 50000€ pour un bien correct.
L’histoire s’est finalement bien finie pour Fabrice, mais il aurait sans doute préféré réaliser un
investissement dans l’immobilier sans toutes ces contraintes et donc ces pertes de temps.
Les atouts de l’investissement dans les SCPI
Imaginez en plus que Fabrice était en France, quasiment sur place pour la recherche du bien
immobilier. Qu’en aurait-il été s’il avait été expatrié avec l’impossibilité de faire une recherche en
métropole ?
Rassurez-vous, ce type d’investissement existe et est accessible pour chacun de nous ! il s’agit des
SCPI ou Société Civile de Placement Immobilier.
Quel est le principe ?
Eh bien plutôt que d’investir dans un appartement ou une maison. On investit dans des parts d’une
société qui achète et gère des biens immobiliers en les mettant en location.
Et ce qui est vraiment intéressant, c’est que l’on peut acheter à crédit ou comptant contrairement à
des actions.
On reçoit ensuite les loyers correspondant à son investissement de manière trimestrielle ou
semestrielle.
Mais de quoi sont constituées ces SCPI ?
Essentiellement d’immobilier professionnel c’est à dire des commerces et des bureaux.
Quels sont les atouts de ce type d’investissement ?
- le risque est mutualisé sur un nombre important de biens et de locataires
- la diversification géographique permet, là aussi de diluer le risque
- la diversification locative dans la mesure où la nature des locataires est différente
- pas de contraintes de gestion
- les SCPI permettent de disposer de sous-jacents que l’on ne posséderait pas naturellement
*** dans son patrimoine**. Par exemple, un appartement dans un immeuble haussmanien ou des - m² dans une tour du quartier d’affaires de La Défense.
Cela étant dit, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle.
La bonne c’est qu’il existe une multitude de SCPI aux profils variés.
- SCPI de rendement dont certaines présentent des sous-jacents potentiellement plus intéressants
- SCPI fiscale avec des spécificités pour SCPI Pinel ou SCPI Malraux
La mauvaise nouvelle, c’est qu’il est parfois difficile de savoir comment investir et comment choisir
une SCPI ?
Pour vous remercier d’avoir lu cet article jusqu’au bout, voici un lien vous permettant d’accéder au
téléchargement d’un guide sur les SCPI.
Alexandre Bruney et Gaëtan Lefebvre
www.construire-sa-retraite.com